La solidarité sur le devant de la scène lors de la réunion du groupe de travail de CGLU sur la prévention et la gestion territoriale des crises

La solidarité sur le devant de la scène lors de la réunion du groupe de travail de CGLU sur la prévention et la gestion territoriale des crises

Le 2 septembre, le groupe de travail de CGLU sur la prévention et la gestion territoriale des crises s'est réuni pour débattre de la Charte du Fonds de solidarité internationale de CGLU et pour définir le plan de travail pour l'année à venir.

Sami Kanaan, maire de Genève, Pablo Jurado, président du CONGOPE et vice-président de CGLU, Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU, ainsi que des représentant·e·s de l'Association des municipalités néerlandaises (VNG), de l'Agence catalane de coopération au développement (ACCD), de la Fédération des municipalités canadiennes, de Cités Unies France, du Bureau technique des villes libanaises, de l'Union des municipalités de Turquie, de l'Association internationale des maires francophones, et les provinces de Santa Fe et d'Azuay, se sont réunis pour débattre de l'utilisation du fonds de solidarité.

« De nombreuses organisations internationales et institutions humanitaires ont leur siège à Genève. Notre expérience en la matière peut contribuer à faciliter les interactions entre les institutions internationales » Sami Kanaan, maire de Genève et présidente du groupe de travail de CGLU sur la prévention et la gestion territoriale des crises.

« La pandémie est un sujet d'actualité. Cependant, nous sommes confrontés depuis des années à des crises telles que les changements climatiques, les migrations. Que vous soyez à la campagne ou dans les villes, nous sommes tous confrontés à des crises. Les municipalités, les régions et les provinces doivent réagir parce que la vie de nos concitoyens et nos concitoyennes en dépend » Pablo Jurado, vice-président de CGLU pour le Forum des régions et président du Consortium des gouvernements autonomes provinciaux d'Équateur (CONGOPE).

La Charte du Fonds de solidarité internationale est un outil destiné à aider la communauté internationale et les populations victimes de catastrophes à mieux communiquer. Les participant·e·s ont débattu des objectifs de la Charte et du but qu'elle doit atteindre. L'objectif, selon les intervenant·e·s, n'est pas d'être la « prochaine croix rouge », mais plutôt de permettre aux communautés de définir, en les mettant en relation par le biais de la Charte, le type de ressources dont elles auront besoin, ainsi que les mesures de prévention et la communication à mettre en place.

La deuxième partie de la session a été consacrée à la crise à Beyrouth et au Liban. Les participant·e·s à la réunion du groupe de travail de CGLU ont unanimement souligné la nécessité d'aider toutes les villes du Liban, car ce sont les collectivités territoriales qui sont en première ligne face à la crise. Ils ont également insisté sur la nécessité d'apporter une réponse commune et d'avoir un impact plus important sur les villes qui souffrent. 

La Charte du Fonds de solidarité internationale peut être un outil utile, selon les participant·e·s, car elle peut aider à mieux comprendre les besoins spécifiques des villes libanaises et ainsi faire en sorte que l'aide dont elles ont besoin leur parvienne de manière plus efficace. Une réunion du comité des donateurs est prévue le 9 octobre prochain pour apporter un appui aux collectivités locales libanaises.

La Charte sera présentée en vue de son adoption par le Bureau exécutif au mois de novembre prochain, dans le cadre du Conseil mondial de CGLU.