Vers de meilleures villes pour les femmes migrantes

Vers de meilleures villes pour les femmes migrantes - MC2CM et CGLU-CISDPDH accueillent une session multipartite sur les femmes migrantes dans les villes

MC2CM et CGLU-CISDPDH accueillent une session multipartite sur les femmes migrantes dans les villes. Une centaine de participants ont pris part à la session de travail interactive « Dialogue MC2CM sur les femmes migrantes dans les villes » co-organisée par le projet MC2CM et la Commission Inclusion sociale, démocratie participative droits humains de CGLU (CGLU-CISDPDH) le 10 septembre dernier.

Plus de 20 villes ont participé à cet exercice collectif de réflexion pour explorer des approches de la gouvernance locale des migrations qui tiennent compte des questions de genre, avec des organisations internationales, des réseaux de villes, des OSC, des associations de femmes migrantes et des universités, afin d'apporter des visions globales et territoriales sur les défis auxquels sont confrontées les femmes migrantes et d'identifier les obstacles et les possibilités d'action locale.

Après un panel d'introduction par CGLU, UN Women et New Women Connectors, des représentants politiques de Sousse, São Paulo et Turin ont partagé leurs expériences sur les questions de genre. La violence et l'insécurité sont apparues comme les défis les plus urgents pour les femmes à toutes les phases du processus migratoire, notamment la traite et l'exploitation, la violence domestique et l'insécurité dans l'accès à l'espace public. Pour les gouvernements locaux, les mandats et les capacités limités, ainsi que le manque de ressources dédiées, restent des obstacles importants pour faire face aux réalités sur le terrain. Des approches transversales, abordant ensemble les questions de genre, d'accessibilité, de protection et d'inclusion, ont été adressées commefondamentales.

Cette conversation exploratoire a constitué un premier pas vers le renforcement des politiques publiques et de la planification urbaine sensibles à la dimension de genre en Méditerranée et au niveau mondial, en coopération avec les États et les parties prenantes, notamment les personnes migrantes, la société civile, les universités et le secteur privé.